L’évolution du monde influence une multitude de domaines dont les technologies de communication, l’agrobusiness, les habitudes professionnelles, etc. Par ailleurs, les différentes transformations corollaires justifient de profonds changements comportementaux chez les populations. Ainsi, la pression au travail, les dérives de comportements alimentaires, le recours excessif aux ondes (électromagnétiques) dans les nouvelles technologies et autres ont des effets nocifs certains sur la santé.
Le quotidien de l’homme reçoit ainsi la pesanteur de tous ces éléments qui affectent de façon chronique, sa santé. Les symptômes de certaines pathologies finissent par apparaître dans le temps et deviennent de véritables sources de préoccupations pour les personnes souffrantes. La particularité de nombreuses maladies chroniques est que la prise en charge thérapeutique efficace, sans effets secondaires dommageables sur le patient échappe parfois à la médecine conventionnelle.
La médecine douce trouve toute son importance en ce sens qu’elle utilise les méthodes naturelles pour prendre en charge efficacement ces cas de maladie. Découvrez dans cet article, l’apport des médecines douces en ce qui concerne les maladies chronique.
Maladie chronique : Qu’est-ce que c’est ?
Les maladies chroniques sont celles qui proviennent de l’accumulation des facteurs déclenchant sur une longue durée (maladie de longue durée). Elles évoluent lentement suite à l’apparition des premiers symptômes. On les classe au premier rang comme étant la source de mortalité au plan mondial. Compte tenu de l’absence de symptômes, elles ne sont pas aisées à diagnostiquer notamment en phase initiale. Elles peuvent pourtant s’avérer parfois complexes et invalidantes. Ce qui constitue donc un problème majeur (social, professionnel, économique et autres) pour la société.
On note au nombre de ces maladies, une immense variété de cas. On peut citer : l’infarctus, l’accident vasculaire cérébral (AVC), l’obésité, le diabète, la dépression, le cancer, l’hypertension artérielle et les cardiopathies. Il en est de même des affections respiratoires chroniques telles que les polyarthrites, la maladie de Crohn, de Parkinson, l’Alzeimer, l’insuffisance rénale chronique, l’asthme, les bronchites chroniques, la mucoviscidose, les myopathies, les hépatites etc.
Quels sont les symptômes et les causes d’une maladie chronique ?
Les maladies chroniques sont nombreuses et présentent des particularités qui les distinguent. Les causes et les symptômes varient alors significativement d’une maladie à l’autre.
1. L’infarctus du myocarde
Il est provoqué par la létalité des cellules du muscle cardiaque suite à un déficit d’apport sanguin. Cela s’observe généralement lors de l’obstruction des vaisseaux sanguins (artères coronaires). Il s’en suit une insuffisance d’oxygénation des tissus cardiaques qui sont irrigués par lesdits vaisseaux. Ces tissus asphyxiés meurent (nécrose) en laissant des séquelles dans le muscle cardiaque. Plus les séquelles sont importantes, plus considérables sont les dysfonctionnements qui en résultent. La fonction de battement du cœur est ainsi affectée d’où l’avènement des crises. Il est alors important de procéder à un diagnostic précoce pour la rapidité de la prise en charge.
Certains symptômes sont caractéristiques de l’infarctus et sont susceptibles d’attirer votre attention en vue d’une consultation. Il s’agit essentiellement des sensations douloureuses (constriction) qui proviennent de la poitrine (à gauche ou derrière le sternum). Lesdites douleurs peuvent se propager vers le restant du corps à savoir : l’estomac, l’omoplate, le cou, les mâchoires, les bras, etc.
Il s’agit d’une douleur très vive, perçante et déchirante. L’ampleur de la sensation de douleur est cependant liée à la physiologie du malade. Les palpitations, les troubles respiratoires, les sueurs froides, les étourdissements et autres sont autant de signes qui doivent vous interpeller. L’infarctus peut conduire à un arrêt cardiaque et par conséquent, à la mort.
Deux processus conduisent généralement à la survenue de l’infarctus. Il s’agit du spasme des vaisseaux sanguins, en occurrence des artères coronaires. Cela se traduit par la contraction spontanée de l’artère, réduisant soudainement son débit sanguin. Il y a aussi la formation des plaques d’athérome dans les vaisseaux suite au dépôt de cholestérol « LDL ». Cela justifie l’occlusion des artères et par conséquent, une mauvaise irrigation des cellules cardiaques entraînant leur nécrose. Ces deux processus sont parfois corrélés.
2. Accident vasculaire cérébral (AVC)
L’AVC est une pathologie qui résulte d’une insuffisance ou de la rupture brutale d’apport du sang au cerveau. Cela est dû à l’obstruction (en général par un caillot de sang) des vaisseaux sanguins connectés à ce centre nerveux. Les conséquences d’un AVC sont souvent désastreuses et irréversibles (60% des malades ne récupèrent pas totalement). Cette affection peut être à l’origine des cas d’invalidité à divers niveaux. Les troubles de la vision, de la mémoire, du langage, de la sensibilité, des cas de paralysie, de dépression et autres peuvent être enregistrés.
Les symptômes d’un AVC sont étroitement liés à la zone cérébrale affectée et n’apparaissent qu’en quelques secondes, minutes ou heures (exceptionnellement). Les cas d’hémiplégie avec des conséquences de troubles moteurs, des troubles de sensibilité, des troubles de langages, de déglutition, de vision et d’équilibre (vertige) sont couramment observés.
Par ailleurs, les maux de tête élargis à la tête entière ou à une moitié qui résistent à toutes sortes de traitement sont également enregistrés. Au nombre des causes, on a la restriction du diamètre des vaisseaux sanguins ou de leur rupture suite à l’athérosclérose. De plus, certains troubles du fonctionnement cardiaque, notamment la fibrillation auriculaire, sont responsables de la survenue d’un AVC.
3. La dépression
La dépression se manifeste par un sentiment de tristesse, de désintéressement, de modification de sommeil (défaut ou excès) et d’appétit… Ce qui au final conduit à une mauvaise perception de soi et de son entourage. La dépression implique souvent une fatigue générale au plan moral et physique.
Une personne souffrante de la dépression ne trouve aucun intérêt à son passé. Bien plus, elle perçoit son présent comme étant accablant et son avenir lui est incertain. Elle se nourrit abondamment de désespoir et se convainc du fait que sa vie est minable, inutile donc non valide. Une personne dépressive se sent dans l’incapacité totale de pouvoir modifier quoi que ce soit. Le cas extrême de cette affection se traduit par des tentatives de suicide.
Les signes symptomatiques coutumièrement rencontrés se traduisent par un état d’anxiété qui s’étale dans le temps, des réveils matinaux précoces, des troubles d’appétit et une indifférence clairement affichée. On note par ailleurs, un manque prononcé de confiance en soi, la perte d’estime de soi, un sentiment profond de culpabilité et d’auto-condamnation. Le déprimé s’applique à vivre en retrait par rapport à la vie sociale et s’adonne en compensation, à la consommation des stupéfiants (drogue, alcool…).
Les pensées suicidaires l’habitent en permanence et des tentatives de réalisation de l’acte deviennent un besoin pressant à assouvir. Cependant, les symptômes ci-dessus cités peuvent varier considérablement suivant les paramètres psychologiques et physiques de la victime.
Comment vivre avec une maladie chronique ?
Pour vivre avec une maladie chronique, il faudrait bien déjà accepter la maladie comme une effectivité. Il arrive que certains patients, surtout ceux qui s’y attendent le moins, soient vraiment bouleversés par une telle annonce. Il s’agit en particulier de ceux n’ont aucun antécédent familial. Ceux-ci manifestent un refus d’acceptation de la pathologie en raison du choc occasionné par l’annonce et du sentiment de rébellion.
L’approche de communication utilisée par le médecin pour apporter la nouvelle au patient est déterminante. Dire à quelqu’un qu’il souffre d’une maladie dont il ne pourrait jamais guérir totalement n’est pas une simple information. Mieux, un recours au psychologue est souhaitable pour faire accepter le mal au patient. Le bon suivi du mal dépend fondamentalement de la conscience personnelle du patient.
Une fois le pas de l’acceptation franchi, le malade est à même de se comporter en responsable. Aussi, il doit chercher à comprendre son mal et à l’expliquer à son entourage. Il se prend en charge et participe activement à l’amélioration de sa situation et ne se livre pas à une victimisation inutile.
De plus, il assume avec une responsabilité conséquente toutes les recommandations relatives à son traitement. Il se rend disponible pour observer les nouvelles dispositions d’accompagnement relatives à la qualité de vie.
Cela consiste à renforcer les activités physiques, à modifier son comportement alimentaire, à prendre consciencieusement ses médicaments, etc. Il accepte de réorganiser son quotidien en fonction de son mal. Autrement dit, il apprend à vivre avec son mal. Cela favorise un bon suivi ainsi qu’une prise en charge plus facile et enfin, renforce l’efficacité thérapeutique.
Maladie chronique : Conséquences sociales et professionnelles
La facilité à vivre avec le mal dépend essentiellement du comportement de l’entourage du malade. Il faut comprendre la peine de ce dernier à composer avec sa maladie et à essayer de mener une vie sociale normale. Il a besoin de soutien pour continuer à accepter ce qui lui arrive afin de poursuivre la lutte. La famille a un rôle crucial à jouer en ce qui concerne particulièrement le soutien moral dont a besoin le malade. Elle doit continuer à lui nourrir la même affection sinon plus et lui témoigner l’intérêt de sa présence au sein d’eux.
Concilier la maladie chronique et le travail est un exercice très difficile. Au-delà de la souffrance interne, il faudra supporter le regard de son entourage professionnel et parfois jouer à la discrétion (pour les personnes qui ne supportent pas d’être vues ou considérées comme des « malades »). Il faut parvenir à se souvenir et à prendre régulièrement ses médicaments malgré la pression, sans éprouver trop de gêne. Harmoniser son emploi du temps professionnel chargé et respecter les consultations relèvent parfois d’une équation difficile à résoudre.
La communication est indispensable du malade lorsqu’il se sent débordé. Un arrangement spécial est toujours possible d’un commun accord avec la hiérarchie. Il pourrait bénéficier d’une adaptation de fonction ou du travail à mi-temps. Le malade peut dans le cas extrême, suspendre son contrat et s’occuper plus de lui-même.
Médecine douce : De quoi s’agit il exactement ?
La médecine douce est un ensemble d’approches de prise en charge préventive ou thérapeutique dont les résultats ne sont pas assez prouvés scientifiquement. On la désigne également comme une pseudo-médecine, médecine non-conventionnelle, médecine naturelle, médecine holistique, médecine alternative et autres. La médecine douce utilise les techniques de soins naturels. Elle ne fait absolument pas recours aux molécules chimiques de synthèse. L’usage des produits pharmaceutiques d’origine chimique est proscrit en médecine douce.
En fonction des plaintes formulées, du diagnostic établit et de la technique thérapeutique à déployer, les outils de prise en charge sont définis. Le traitement peut nécessiter l’usage des mains, du coude, des doigts, le massage de la plante des pieds, des points d’acupuncture, de la musique, des arômes et autres.
La médecine douce vise le bien-être de l’homme à travers les techniques simples, pratiques et naturelles. L’engouement populaire que suscite cette forme de traitement aujourd’hui témoigne largement du niveau de satisfaction des patients. La perfection, la modernité, la spécificité et le caractère naturel des pratiques qui prévalent en médecine non-conventionnelle sont garants de la fiabilité certaine des prises en charge.
Quelles sont les variantes de la médecine douce ?
La médecine non-conventionnelle est un véritable conglomérat de techniques thérapeutiques. Selon l’OMS, elle rassemble plus de 400 approches (alternatives, traditionnelles ou complémentaires) de prise en charge. Un regroupement suivant quatre grandes tendances a été effectué.
On distingue les approches biologiques qui utilisent à l’instar de l’aromathérapie ou de la phytothérapie, les extraits végétaux ou animaux. On a également les thérapies manuelles à l’instar de la réflexologie, de la chiropraxie… qui utilisent essentiellement les techniques de massage. Par ailleurs, certaines thérapies comme la sophrologie, la méditation et autres emploient des techniques fondées sur le corps et l’esprit. Enfin, d’autres thérapies exploitent les théories propres à l’exemple de l’homéopathie, de l’acupuncture etc.
Maladie chronique : Quel est l’apport de la médecine douce dans la prise en charge des malades
La médecine douce, à travers ces diverses approches de traitement, contribue énormément à lutter contre les maladies chroniques. La phytothérapie par exemple, consiste à utiliser les extraits des végétaux ou de leurs fleurs pour prévenir ou guérir les maladies. La gamme de maladies prise en charge par cette technique thérapeutique est immense. Prenons le cas l’obésité qui est une affection chronique.
Cette technique propose une série de traitements simples et naturels, fondée sur l’utilisation des feuilles de certaines espèces végétales. Les feuilles de thé vert sont efficaces dans les traitements qui visent la perte de poids. En effet, la lesdites feuilles contiennent simultanément de la caféine et des catéchines. Ces deux substances favorisent la dépense de l’énergie et la combustion (oxydation) des graisses. Les résultats probants sont obtenus en utilisant ces feuilles pour les traitements des cas d’obésité.
Acupuncture
L’acupuncture est une autre branche de la médecine non-conventionnelle. Elle utilise les points d’acupuncture pour exercer de fines pressions sur certaines zones musculaires bien identifiées pour venir à bout d’une diversité impressionnante d’affections. C’est le cas de la lombalgie, la fibromyalgie, arthrose, l’asthme… qui sont des maladies chroniques. Combien de patients n’ont pas poussé un « ouf » de soulagement après les séances d’acupuncture.
Ostéopathie
L’ostéopathie est également une illustration patente. Il s’agit d’un domaine de la médecine douce qui a recours à des techniques manuelles pour prendre efficacement en charge un éventail impressionnant de maladies dont celles chroniques. On peut citer le cas de la régulation de l’activité cardiovasculaire chez les patients. Elle a fait ses preuves par le traitement efficace de nombreuses affections se manifestant par les douleurs aiguës ou chroniques.
Réflexologie plantaire
La réflexologie plantaire de la médecine non-conventionnelle conçoit le faite que tous les organes du corps humains ont une représentation réflexe dans la plante des pieds. Tous les troubles psychosomatiques trouveraient un remède par des acupressions exercées sur des zones spécifiques de la plante des pieds. Cette technique de prise en charge a rendu le sourire à de nombreux patients.
Psychothérapie corporelle
Le cas de la psychothérapie corporelle qui travaille à remédier aux problèmes autant sur le corps que sur le mental et l’esprit n’est plus à évoquer. Cette approche de la médecine douce s’occupe de la délivrance physique et de l’esprit afin de rétablir efficacement et définitivement le patient. En effet, cette approche est fondée sur le principe selon lequel les manifestations physiques ne sont que les conséquences des troubles psychologiques. Elle s’applique dès lors à rétablir l’équilibre « un corps sain dans un esprit sain » pour le bien-être des personnes.
Il relève du mythe que de prétendre établir une liste complète des apports de la médecine douce par rapport à la prise en charge des maladies chroniques. Cela traduit le caractère incommensurable de la contribution de cette médecine à la bonne santé et au bien-être de la population. Il faut cependant rappeler qu’il est important de suivre les conseils d’un spécialiste de la médecine classique avant tout engagement.
Pour aller plus loin, je vous propose de suivre cette vidéo : Soulager les tensions de la colonne vertébrale.