L’organisme humain est composé de plus de 650 muscles dont le fonctionnement coordonné favorise les activités physiques. Chacun de ces muscles est régulièrement sollicité dans l’animation de notre vie quotidienne. Certains facteurs peuvent cependant occasionner le dysfonctionnement musculaire et générer des sensations douloureuses. On peut citer au nombre de ces facteurs, le stress, les exercices sportifs excessifs ou certains cas de pathologie.
La portée des douleurs musculaires est variable en fonction des causes. On peut alors distinguer les douleurs musculaires mineures et majeures. Ces dernières sont susceptibles d’entraver la fonction motrice et conduire à une immobilisation immédiate. Il est donc très important de maîtriser certaines techniques pratiques en vue d’un soulagement rapide. Découvrez dans cet article comment soulager rapidement des douleurs musculaires.
Muscle squelettique et fonctionnement
Les muscles de l’organisme sont de différentes catégories, on distingue : les muscles lisses (viscères), les muscles squelettiques (qui recouvrent les os) et autres. Le muscle squelettique, dit strié, est une structure composée de fibres organiques de nature contractile permettant les mouvements. Il s’agit en occurrence des filaments fins (7 nm environ de diamètre) d’actine et de filaments épais (15 nm environ de diamètre) de myosine. Ceux-ci sont disposés de manière longitudinale et forment l’unité de contraction élémentaire. Cette dernière est appelée le sarcomère. La longueur du sarcomère varie en fonction de son état de relâchement ou de contraction.
En effet, pendant la contraction, les filaments d’actine glissent relativement dans le réseau de filaments épais correspondant à la myosine. Ce mouvement de chevauchement des filaments du sarcomère justifie son raccourcissement. Il en résulte un mouvement de contraction musculaire suivant l’axe longitudinal. Pendant le relâchement musculaire, le phénomène inverse se produit au sein de chaque sarcomère. La longueur de ces derniers revient à celle normale. On parle également dans ce cas de la relaxation musculaire. Les fibres musculaires sont ainsi fortement impliquées dans un cycle relaxation-contraction lié à la concentration du calcium ionisé à l’intérieur des cellules.
Un trouble des mouvements des ions calcium et d’autres facteurs sont capables de perturber l’alternance des mouvements musculaires. Les sarcomères sont ainsi bloqués en phase de contraction. Ce phénomène est à la base des muscles douloureux et peut occasionner des douleurs musculaires généralisées.
Comment soulager les douleurs
La méthode en relaxation ne suppose pas seulement un pratique de détende, mais une capacité à réaliser tous ses mouvements de manière détendu et en coordonnant le corps, le mouvement et la respiration.
Voici d’abord un processus de pratiques très intéressant qui s’appuient sur 9 étapes et 33 exercices pratique en bande dessinée.
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Douleurs musculaires et remède pour soulagement rapide
L’origine biochimique et physiologique des douleurs musculaires est relativement complexe. Elle combine parfois divers facteurs dont la déshydratation, les troubles vasculaires, les troubles métaboliques et autres. Selon l’origine, le type de muscle, les symptômes et autres, les douleurs musculaires sont classées selon une typologie bien définie. On distingue ainsi les crampes, claquages, déchirures, contractures, élongations, contusions, courbatures, torticolis, lumbago et autres.
Par ailleurs, l’intensité des douleurs dans les muscles est variable. Ces sensations peuvent être légères et temporaires ou fortes et paralysantes. Il est donc important de connaître les moyens pratiques qui aboutissent à un soulagement rapide. En effet, à chaque type de douleur, correspond une approche de solution spécifique.
Crampe
La crampe se manifeste par la contraction temporaire et involontaire d’un muscle ou d’un groupe de muscles suivie de vives douleurs. Elle est fréquente chez les sportifs et s’observe à différents stades des activités sportives. La crampe se produit soit durant l’échauffement ou au début de l’activité (correspondant à la période durant laquelle les muscles commencent à être de plus en plus sollicités). Elle peut se produire également à la fin de l’activité à la suite de la fatigue musculaire générale ou durant la récupération (la nuit). Plusieurs facteurs expliquent le déclenchement de la crampe. On peut citer : la perte en sodium et autres minéraux par l’intermédiaire de la sueur, l’emploi de mauvais matériels ou de techniques sportives inappropriées, le déficit d’échauffement en prélude à un exercice sportif, etc.
Pour soulager la crampe, il est recommandé de suspendre immédiatement toute activité pouvant mobiliser le muscle ou le groupe de muscles concerné. Ensuite, il faut mouvoir délicatement le membre atteint dans un élan d’étirement lent et continu. En effet, tout mouvement brutal est à éviter. Pensez également à mettre de la glace à l’endroit concerné afin de diminuer l’intensité de la douleur. Un massage doux si possible avec une pommade relaxante serait utile. Il est ensuite important d’accorder du repos à l’organisme et de l’hydrater avec de l’eau minérale sucrée.
Le torticolis
Il se traduit par la convulsion temporaire ou chronique d’un muscle ou d’un groupe de muscles du cou. Le cou douloureux est généralement fléchi du côté concerné tandis que la tête est tournée dans le sens contraire. Le torticolis survient généralement à la suite d’un traumatisme ou peut être symptomatique d’arthrose cervicale. D’autres causes ne sont également pas à négliger. Il s’agit en occurrence de l’infection des ganglions au niveau de la gorge et du cou ou des infections dentaires. Il peut aussi avoir une origine neurologique ou liée à une tumeur.
Quant à la méthode à adopter en vue du soulagement du torticolis, elle est fonction des caractéristiques de sa manifestation. Ainsi, elle est variable selon que l’on soit dans le cas d’une manifestation aigue et accidentelle, répétitive et chronique.
En cas d’une manifestation aigue, il est recommandé d’observer un repos immédiat en absence de toute affection grippale. En outre, le recours aux antalgiques ou analgésiques s’avère important pour diminuer la sensation douloureuse. Cependant, s’il s’agit d’une manifestation répétitive et chronique, il faut si possible ajouter les anti-dépresseurs sur l’orientation d’un médecin spécialiste. En effet, la prise en charge par un praticien du domaine (kinésithérapie ou biofeedback sensitif) serait plus rapide.
Claquages ou déchirures
Le claquage ou déchirure est la rupture des fibres ou faisceaux musculaires suivie d’une hémorragie. Par conséquent, il en résulte une douleur poignante et brusque souvent en plein exercice sportif entraînant une cessation immédiate et totale de l’activité musculaire. Il s’explique généralement par une contraction excessive et rapide ou par un choc du muscle en contraction. Par ailleurs, un déficit de souplesse, une ancienne blessure mal soignée, une fatigue extrême des muscles sont autant d’autres éléments incriminés dans la survenue d’un claquage. Il s’agit ainsi d’un mal très fréquent dans le domaine du sport professionnel. Les muscles des membres (mains et pieds) sont les plus concernés.
La formation d’hématome lors d’un claquage suscite d’avantage d’attention relative au suivi. Cependant, une infection de l’hématome est susceptible de provoquer d’autres blessures dans les couches musculaires plus profondes. Elle peut aussi être à la base d’une mauvaise cicatrisation et faire de la zone de lésion, une zone dorénavant de faiblesse. La prise en charge d’une déchirure relève ainsi de la compétence du spécialiste de la santé. Ce dernier, par l’intermédiaire de l’échographie, posera un diagnostic.
Les soins sont essentiellement basés sur les anti-inflammatoires, les décontracturants et autres. Le recours à la bande de contention si possible contribue au soulagement. Il faut noter que le massage et l’apport de la chaleur sur la zone lésée sont à proscrire systématiquement au profit du frais. La victime (patient) est mise au repos pendant au moins un mois afin de favoriser une bonne reconstruction des tissus musculaires.
Le mal de dos
Également appelé douleurs sciatiques ou sciatalgie, il désigne les douleurs musculaires dos quel que soient leur localisation. Il est d’origine ostéo-articulaire, nerveuse et musculaire et correspond à une compression partielle de la racine du nerf sciatique. En général, plus de 50% des patients souffrant de sciatalgie guérissent spontanément dans un intervalle de temps pouvant aller à 5 mois. La prise en charge peut être d’ordre physiothérapique, médical ou chirurgical selon les cas.
L’approche physiothérapique de la prise en charge vise la récupération des aptitudes physiques à travers des exercices spécifiques. Ces derniers consistent à étirer, renforcer et masser les muscles pour diminuer considérablement les douleurs. Elle a également recours à l’application de la chaleur sur la zone de lésion et l’électrothérapie pour le renforcement de l’efficacité du traitement. L’approche médicale de la prise en charge quant à elle s’appuie sur l’utilisation d’un certains nombres de molécules pharmaceutiques. Au nombre desquels, on peut citer les anti-inflammatoires, les décontracturants, les antalgiques, les corticoïdes et autres. Le traitement médical emploie en plus les techniques mécaniques (traction, contention lombaire…).
Certains cas graves peuvent résister à la physiothérapie et au traitement médical. La seule alternative dans ce cas est une intervention chirurgicale. L’intervention vise essentiellement à extirper le fragment de disque à la base de la hernie en région lombaire. Cette méthode se révèle très efficace lorsque la technique est maîtrisée. L’intervention vise aussi à éliminer de façon percutanée, les fragments de disque qui importunent. Une opération chirurgicale s’impose également au cas où il s’en mêle un syndrome de queue de cheval. En effet, il est provoqué par l’écrasement de la dernière racine de la colonne. S’en suit alors la paralysie des membres, la fonte des muscles, le dysfonctionnement des sphincters.
Douleurs musculaires : Contracture
A la différence de la crampe, la contracture exprime un état de contraction prolongé et involontaire des muscles. Très douloureuse, elle témoigne de la souffrance musculaire liée à la perte de la tonicité des muscles. Elle provient de la fatigue musculaire occasionnant des mouvements non contrôlés des ions calcium, potassium ou magnésium. Elle survient également dans le mécanisme de protection de l’organisme. Les fessiers, les mollets, les cuisses… sont les muscles les plus exposés.
Afin de soulager les douleurs liées à la contracture, il est indispensable de mettre systématiquement au repos le muscle touché. Elle peut durer jusqu’à 10 jours au maximum. En plus, un apport de chaleur modérée sur la partie lésée couplé au massage à l’aide ou non de la pommade relaxante seraient vraiment bénéfiques. Certains exercices d’étirement progressif du muscle concerné en kinésithérapie se révèlent très pertinents.
Contusion
Elle provient de la rupture de fibres musculaires sans la déchirure de la peau. Généralement provoquée par un choc entre les acteurs sportifs, une collision avec un objet dur ou lors d’une chute brutale avec la naissance d’un traumatisme. Cela justifie sa fréquence élevée dans les disciplines sportives de grand contact. Ce dernier ce manifeste généralement par une entorse. En fonction de la portée de l’impact, on peut enregistrer des conséquences neuro-vasculaires variables. Elles vont de la douleur locale relative à la zone de lésion à la formation de l’hématome en passant par l’ecchymose.
Comment soulager le mal de dos
La méthode en relaxation ne suppose pas seulement un pratique de détende, mais une capacité à réaliser tous ses mouvements de manière détendu et en coordonnant le corps, le mouvement et la respiration.
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Pour se soulager de la contusion, il faut très rapidement immobiliser le membre victime. Apportez ensuite du froid sur la zone de lésion et respectez scrupuleusement les principes de la prise en charge. Il s’agit du Bandage-Repos-Elevation-Froid (BREF). Il faut éviter le massage, l’application des pommades à effet endothermique et le contact avec la chaleur. En cas de persistance des symptômes, faites une consultation complète auprès d’un professionnel du domaine.
Douleurs musculaires : Élongation
Elle désigne un ensemble de petites déchirures au niveau des tissus musculaires. Une sollicitation musculaire excessive engendre lesdites déchirures au-delà de l’étirement maximal et justifie l’élongation. Les fibres musculaires elles-mêmes sont épargnées de la rupture quand bien même des réactions inflammatoires sont suscitées. C’est la principale différence qui existe entre l’élongation et le claquage. Généralement, les parties les plus atteintes sont : les mollets et cuisses des acteurs sportifs. Un mal de muscle modéré et brutal en pleine activité sportive est symptomatique de l’élongation. Il s’agit d’une douleur qui disparait au repos et réapparait dès que redémarrent les exercices. Une échographie est parfois nécessaire pour vérifier la présence ou non d’hématome.
L’application immédiate de la glace (30 min le matin et le soir) permet de diminuer considérablement la douleur. La position allongée est la mieux adaptée. Maintenez les jambes en l’air en plaçant les pieds hors du lit durant un repos continu de 15 jours au moins. Le kinésithérapeute associera les anti-inflammatoires, les antalgiques, les myorelaxants et autres pour l’efficacité de la prise en charge. Des massages pourront accompagner les soins en vue d’accélérer le rétablissement.
Il convient de pouvoir reconnaître les différents types de maux musculaires courants ainsi que leurs origines. Ensuite, il faut faire correspondre à chaque douleur, les techniques simples et pratiques pour un soulagement rapide. En cas de persistance des symptômes, notamment les douleurs musculaires et articulaires, veuillez immédiatement recourir à un professionnel du domaine (kinésithérapie, l’homéopathie, la phytothérapie, l’aromathérapie, ostéopathie, etc.). Ils pourront vous orienter convenablement dans la prise en charge.
La méthode de la relaxation bio-dynamique contre les douleurs musculaires
La relaxation bio-dynamique vise à rétablir un équilibre de santé. Elle élimine les interférences de notre système énergétique et dans notre système nerveux, en synchronisant les systèmes sympathique
(accélérateur du corps) et parasympathique (frein de corps). Ce rééquilibrage permet au corps d’optimiser sa capacité de fonctionnement et d’adaptation. La relaxation bio-dynamique reconsidère le corps dans son ensemble. Elle prend donc en compte l’aspect physique et structurel : subluxations vertébrales, douleurs musculaires, tendinites, scolioses, etc.
1. La santé par la relaxation bio-dynamique
Le corps est quotidiennement soumis à des agressions, et ce depuis l’enfance (les chocs émotionnels, alimentaires, la pollution, les accidents, les chutes, le stress, les drogues ou la pratique intensive du sport) . Il est donc nécessaire de lui offrir des outils pour en éliminer les effets néfastes.
La pratique de la relaxation bio-dynamique permet au corps de résister face à ces agressions. Notre système nerveux neurovégétatif aussi responsable de notre adaptation aux différents stress journaliers (physique, chimique ou psychique) que le corps subit. C’est lui qui fait le lien entre notre cerveau, nos organes et nos émotions. La recherche portant sur les problèmes (neuromusculaires, neuro-émotionnels, ostéo-articulaires, migraines, vertiges, douleurs cervicales, maux de dos ou sciatiques), approuve l’efficacité de la relaxation bio-dynamique.
2. Comment relaxer ses muscles à tout âge ?
Le poignet complètement relâché, tapotez les muscles des cervicales, des épaules ainsi que des bras, à droite et à gauche. Ensuite revenez et tapotez au niveau des poumons, du thorax, du ventre, des cuisses, des genoux, des tibias, des mollets, des adducteurs, du bas du dos, des reins avec le dessus des poignets. Remontez le long du corps jusque sur la tête.
Après cette phase de percussions corporelles, prenez vos deux mains et
essuyez-vous les cheveux, le visage et balayez avec vos mains le reste du corps, vers la terre, les énergies superflues de l’enveloppe corporelle. Ensuite, les doigts enlacés, étirez les bras vers le haut, inspirez profondément et relâchez vos bras le long du corps. Fermez les yeux et ressentez les effets internes et la répercussion des exercices dans votre corps.
Cet exercice permet d’éliminer les tensions fixées au niveau des fascias musculaires et organiques, libère les bulles d’oxygène fixées dans les parois des poumons et réactive la conscience corporelle
Pour aller plus loin, je vous propose de suivre cette vidéo : Comment détendre votre dos sur le sol